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Questions et réponses (Q&R;)

La Fiducie monétaire numérique

par J. Orlin Grabbe

[Ceci est la version 1.0 des Q&R; sur la Fiducie monétaire numérique (Digital Monetary Trust, ou « DMT »). S'il y a d'autres questions que vous souhaiteriez voir traiter dans une prochaine version, veuillez envoyer vos commentaires, questions et, le cas échéant, suggestions de réponses à dmt-faq@orlingrabbe.net.]

Qu'est-ce que la Fiducie monétaire numérique ?

La Fiducie monétaire numérique (ou DMT) est un système informatisé qui permet à ses utilisateurs de détenir des capitaux de manière anonyme et de les transférer anonymement à des tiers.

Imaginez le compte d'un client chez DMT comme un compte de chèques détenu anonymement (c'est-à-dire que le client est anonyme à la fois pour la banque et pour qui que ce soit d'autre) mais qui permet au détenteur de libeller des chèques à l'ordre de tierces parties. Celles-ci seront également anonymes pour la banque et le reste du monde, et peuvent être inconnues du signataire du chèque, si celui-ci le souhaite.

L'idée du « compte de chèques » n'est qu'une analogie puisque aucun document de papier ne circule dans le système DMT.

Est-ce que les comptes de la clientèle de DMT ressemblent aux comptes numérotés des banques suisses ?

Non, ils sont bien supérieurs à un compte suisse numéroté. Celui-ci, en effet, n'est pas vraiment anonyme, car quelques hauts dirigeants de la banque savent toujours qui vous êtes (ils connaissent le nom associé à un compte numéroté). Par conséquent, votre anonymat repose sur la discrétion des banquiers, et dépend des lois relatives au secret bancaire, qui ne sont pas étanches. On connaît de nombreux cas où des banques soumises au « secret » bancaire ont subi des fuites au profit d'enquêteurs privés, de gouvernements nationaux ou d'organismes supranationaux, en raison de considérations ou de pressions politiques, ou parce des employés avaient été soudoyés par des organismes extérieurs ou étaient des agents doubles à l'emploi de ceux-ci. Des gouvernements ont même établi des banques « privées » fictives afin de piéger les clients naïfs. En fait, la réalité d'aujourd'hui est que « votre banquier est un mouchard ». Si vous recherchez le secret bancaire, votre premier objectif devrait être de vous protéger contre votre banquier et ce qu'il sait sur vous.

Au contraire, le système DMT ne sait en aucun cas qui sont ses clients. L'identité du client est confidentielle grâce à des protocoles cryptographiques qui maintiennent son anonymat tout en garantissant que toute transaction dans son compte est autorisée par lui.

Ainsi, la Fiducie monétaire numérique ne suit pas les règles « connaissez votre client » ?

Non, la Fiducie monétaire numérique est un système conçu en fonction de l'anonymat. Il est expressément fondé sur le principe opposé : ne sachez rien sur votre client. Cet anonymat protège et le client et DMT. Les employés de DMT ne peuvent être responsables de fuites concernant les clients puisqu'ils ne savent rien d'eux.

Qui constitue la clientèle cible de DMT ? Les riches ?

Non, DMT ne cible ni les riches, ni les pauvres.

Les gens pauvres, qui ont peu de capitaux, peuvent protéger leur anonymat en effectuant leurs transactions en espèces. C'est du reste ce que nous leur recommandons.

Les gens riches peuvent se payer des avocats, des gestionnaires et des banquiers afin de s'occuper de leur fortune et en assurer la confidentialité. Le système actuel les sert bien.

DMT cible les individus de richesse moyenne qui souhaitent détenir des capitaux anonymes et transférables d'une valeur de mille dollars à plusieurs millions. Quand les gens de cette catégorie recherchent des « paradis confidentiels », ils risquent d'être victimes de fraudeurs privés ou gouvernementaux. Et ils ne sont souvent pas en mesure de payer les forts honoraires des avocats et des banquiers qui connaissent les eaux parfois troubles du monde off-shore.

À ce groupe de niveau moyen, DMT veut offrir l'anonymat à bas prix en substituant un mécanisme totalement crypté au « voile de confidentialité » que prétendent offrir les banquiers et avocats des pays dits « à secret bancaire ».

DMT est-elle un système d'espèces numériques ?

Non, DMT est un système de comptes anonymes. Les espèces numériques sont quelque chose de différent : elles sont conçues comme un substitut Internet aux espèces ordinaires, voire aux petites dépenses quotidiennes en espèces (au moyen de cartes à puce et de dispositifs de ce genre).

Nous n'avons rien contre les espèces numériques, mais nous ne les considérons ni comme une bonne affaire commerciale, ni comme une grande avancée pour la confidentialité.

Pour la plupart des transactions quotidiennes, les espèces ordinaires font bien l'affaire en plus d'être anonymes. On n'a pas besoin d'espèces numériques. Comme dit le dicton anglais, si ça marche, pas besoin de le réparer.

En fait, nous considérons avec suspicion les tentatives de remplacer les espèces ordinaires (billets de banque et pièces) par des espèces numériques dans les transactions de tous les jours, et nous vous recommandons la même attitude. Se pourrait-il que quelqu'un, quelque part, cherche à surveiller vos activités quotidiennes ? Le site Web d'un soi-disant « privacy advocate » (promoteur de la vie privée) proclamait que « les billets de banque qui, empilés dans des valises, peuvent changer de main sans laisser de trace permettent aujourd'hui le blanchiment des capitaux et l'évasion fiscale » alors que « avec les espèces numériques [. . .] tout ce qu'une personne reçoit est connu de sa banque ». Heureusement, la compagnie de ce promoteur a déposé son bilan.

Pour les transactions à distance, comme sur Internet, on a évidemment besoin d'espèces électroniques. Il en existe plusieurs versions opérationnelles (comme PayPal) qui, toutefois, et contrairement aux espèces ordinaires, ne sont pas anonymes. Jusqu'à maintenant, la seule sorte d'espèces électroniques semi-anonymes (pour ainsi dire) à avoir vu le jour commercialement était associée à David Chaum – il s'agissait des espèces électroniques offertes par la compagnie Digicash, qui n'existe plus. Mais même dans ce cas, le prétendu « anonymat » était trompeur.

Chaum voulait avoir le beurre et l'argent du beurre. Il comptait sur une seule banque pour émettre les espèces numériques dans tous les pays. Par conséquent, sa monnaie « anonyme » devait satisfaire les organismes de réglementation de tous les pays visés. Il n'est pas étonnant que la confidentialité en ait pris un coup. Les « pièces » numériques pouvaient être dépensées anonymement mais ne pouvaient être reçues ni déposées dans l'anonymat. Le payeur demeurait anonyme pour le récipiendaire, mais devait révéler son identité à la banque qui avait signé les pièces en déposant celles-ci dans un compte à son nom.

DMT n'est pas intéressée à faire concurrence aux espèces ordinaires. Un compte DMT n'est pas destiné aux petites transactions de tous les jours. Il ressemble plutôt à un compte de chèques avec relativement peu d'activités, ou encore à un compte d'épargne ou à un compte de marché monétaire, dont l'anonymat constitue la principale caractéristique. Dans le système DMT, ni payeur ni le récipiendaire des fonds n'est connu. Nous n'avons pas sacrifié la confidentialité pour contenter les organismes de réglementation bancaire.

Comment est-ce que je mets de l'argent dans le système DMT ?

Après avoir téléchargé le logiciel DMT et suivi les instructions, vous allez demander à votre banque d'effectuer un virement vers un certain compte de banque à partir duquel l'argent pourra être amené dans le système DMT par vous-même ou par quelqu'un à qui vous en donnerez l'autorisation au moyen d'un numéro de consigne.

Vous utiliserez le même logiciel pour effectuer ou recevoir des paiements à l'intérieur du système DMT, ou pour en retirer de l'argent.

D'autres mécanismes que les virements bancaires pourront-ils servir d'interface avec le système DMT ?

Oui, après un certain temps, quand nous aurons acquis assez d'expérience avec le montage original (lequel ne permet d'entrer ou de sortir du système DMT que par virement bancaire). Nous ajouterons alors autant d'interfaces de paiement qu'il sera commercialement justifié de le faire.

Est-ce que le système DMT accepte des espèces (physiques) ?

Non. DMT étant conçue comme une entreprise électronique (virtuelle) à faible coût, nous ne serons pas équipés pour recevoir et compter des espèces physiques, vérifier leur authenticité, et cetera.

De plus, si les espèces sont importantes pour la vie privée des individus souverains, il demeure malheureusement vrai qu'elles servent massivement au commerce de détail de la drogue. Nous ne sommes pas intéressés à cette clientèle. (En fait, le système bancaire régulier s'occupe déjà de cette industrie. Toutes les grandes institutions du monde bancaire comptent des producteurs et des vendeurs de drogue parmi leurs gros clients. Les dirigeants des États-Nations utilisent ce prétexte pour violer la vie privée de leurs citoyens, même les plus honnêtes.) DMT n'acceptera pas de dépôts en espèces.

Comment DMT y trouvera-t-elle son profit ?

DMT investira les fonds de ses clients et son propre capital dans des titres de haute qualité, à faible risque, et très liquides. Nous visons un rendement brut sur le capital de 4% par année, dont la moitié sera consacrée aux frais d'exploitation et la moitié à la rémunération des détenteurs du capital-actions.

L'intérêt sacrifié de même que des frais de transaction modestes représentent le coût de l'anonymat. C'est un faible coût. De nos jours, les gens ont non seulement l'habitude de sacrifier l'intérêt mais aussi de payer entre 5% et 20% de leur capital pour acheter la confidentialité.

À combien s'élèveront les frais de transaction de DMT ?

Des agios de 1/10 de 1% seront levés sur chaque transaction et débités du compte du récipiendaire. (Cela équivaut à des frais d'un dollar sur une transaction de 1000 dollars.) Cependant, les dépôts d'entrée dans le système DMT feront l'objet de frais minimum de 20 dollars. (En d'autres termes, des frais fixes de 20 dollars seront demandés pour les dépôts de 20 000 dollars ou moins dans le système DMT, tandis que les dépôts plus élevés entraîneront des frais de 1/10 de 1%.) Ces frais seront ajustés à la hausse ou à la baisse en fonction des conditions commerciales.

Y a-t-il d'autres frais imposés par DMT ?

Non, rien à part ce qui est mentionné au paragraphe qui précède – et les frais de banque éventuels qui échappent au contrôle de DMT et sur lesquels DMT ne touche rien. Par exemple, votre banque vous demandera des frais pour effectuer un virement bancaire, que ce soit vers DMT ou vers un autre destinataire. De la même manière, vous aurez à payer les agios usuels à la banque qui virera vers un compte bancaire à vous (ou à un tiers) les fonds que vous décideriez de sortir du système DMT.

Pourquoi les transactions DMT ne sont-elles pas gratuites ?

Quand quelque chose ne coûte rien, tout le monde en veut deux. Effectuer une transaction mobilise les ressources du système. Des frais inférieurs au coût marginal incitent à un usage abusif ou frivole du système comme, par exemple, un taux de roulement élevé impliquant de petites sommes d'argent.

Les « chèques gratuits » n'existent pas dans les banques ordinaires. Celles qui en font la promotion exigent un solde minimum, lequel produit pour la banque des revenus d'intérêt qui compensent pour les chèques prétendus gratuits. Contrairement aux banques, toutefois, DMT n'exerce pas ce genre de surveillance indiscrète sur la position de votre compte, et votre solde ne sera vérifié qu'au moment où un virement (au débit ou au crédit) est effectué par vous.

Pourquoi DMT ne verse-t-elle pas d'intérêt ?

Comme le veut le dicton américain, il n'y pas de repas gratuit, malgré ce que les banques centrales du monde entier tentent de faire croire aux gens. Si DMT se réservait une marge de 4% et versait un intérêt de 2% au client, elle devra effectuer des placements plus risqués pour atteindre un rendement de 6%. Les dépôts de la clientèle de même que le capital de DMT seraient ainsi soumis à un risque plus grand. Tant qu'à y être, pourquoi alors ne pas verser des intérêts de 4% et investir dans des titres rapportant 8% ? Ou offrir 10% aux clients et doubler nos profits en investissant dans des obligations à haut rendement (ou junk bonds) qui rapportent 18% ?

Notre métier est de fournir des services de transactions anonymes, et non de consentir des prêts et de jouer l'intermédiaire financier. Si vous voulez toucher des intérêts, restez dans le monde bancaire ordinaire.

De plus (et il s'agit d'un aspect crucial de la technologie), le versement d'intérêts sur les comptes DMT compliquerait énormément les protocoles de cryptage, multiplierait les transactions, et entraînerait des risques pour la sécurité générale du système d'anonymat. Si vous acceptez de compromettre votre anonymat, les banques ordinaires feront l'affaire.

Pourquoi parlez-vous du système DMT ?

Le point de départ du système se trouve dans un réseau privé virtuel (Virtual Private Network, ou VPN) qui relie des serveurs Linux situés dans différents pays ou régions du monde. Ensuite vient un module client (logiciel qui ressemble à un navigateur Web) grâce auquel le client interagit avec les serveurs pour effectuer des transactions à l'intérieur du système. Avec les protocoles de cryptage sous-jacents qui servent à communiquer et à générer des numéros de transaction et d'entreposage, ces composantes constituent l'essentiel du système DMT.

Qu'est qu'un « réseau privé virtuel » ?

Nos serveurs situés un peu partout dans le monde communiquent via Internet. Afin que ces communications soient confidentielles, les paquets de données sont cryptés du début à la fin et authentifiés pour éviter qu'ils ne soient modifiés durant le trajet. Le réseau des serveurs est ainsi transformé en réseau privé sécurisé même s'il utilise l'Internet non sécurisé. Nous employons notamment FreeS/WAN, qui est décrit à http://www.xs4all.nl/~freeswan/. Nous avons trafiqué le logiciel pour l'adapter à nos fins.

Pourquoi Linux ?

Pour plusieurs raisons. Premièrement, Linux est open-source, c'est-à-dire que le code source de Linux fait partie du domaine public, qu'il est connu et accessible aux développeurs. Nous ne voulons pas mettre notre vie et la sécurité de nos clients à la merci de quelque grande société qui pourrait faire bon marché des problèmes de sécurité, installer des backdoors en réponse aux pressions étatiques ou demander des prix fous pour l'utilisation ou la modification du logiciel. C'est pourquoi le système DMT ne pouvait être conçu qu'à partir d'un logiciel open-source.

Deuxièmement, nous avions besoin d'un système adaptable à un grand nombre d'utilisateurs, tel que Unix, mais capable de tourner sur des microprocesseurs rapides et bon marché – en plus de pouvoir être sécurisé. Windows NT ne satisfaisait pas ces critères. Linux était la solution.

Qu'en est-il du module client ? S'agit-il d'un plug-in pour les navigateurs Explorer ou Netscape ?

Non, ces navigateurs sont conçus de manière à révéler trop d'informations sur l'utilisateur, et un plug-ins ne permet pas des contrôles de sécurité suffisants.

Le module client ressemble à un navigateur mais consiste en un logiciel indépendant programmé en Java. On sait que l'un des objectifs du langage Java était de permettre la création de logiciels capables de tourner sur divers systèmes d'exploitation (comme Microsoft, Macintosh ou Linux), pourvu que ceux-ci supportent une machine virtuelle Java.

Comment le client obtiendra-t-il le logiciel requis ?

On pourra le télécharger à un certain nombre d'endroits sur Internet. Pour vous tenir au courant, voyez les pages d'information sur DMT qui seront bientôt publiées à Hongkong, sur le site http://orlingrabbe.com/, ainsi qu'à Amsterdam sur le site http://www.xs4all.nl/~kalliste/ (notez bien qu'il ne s'agit pas de serveurs DMT).

Comment le module client communique-t-il avec le serveur ?

Le module client établit des communications sécurisées avec le serveur au moyen du protocole Transport Layer Security (TLS), qui crée une liaison cryptée. Le logiciel de base vient du projet OpenSSL (http://www.openssl.org).

Le module guide le client à travers les étapes nécessaires pour expédier de l'argent à DMT ou en retirer, ainsi que pour percevoir ou effectuer un règlement. Ces instructions de même que les divers protocoles permettant des opérations bancaires sécurisées et anonymes sont communiqués dans un format convenu fondé sur le XML.

Un cryptage additionnel est appliqué à certaines variables incluses dans le processus de communication. N'oubliez pas non plus que l'information qui est transmise constitue elle-même un système de nombres dérivés de la cryptographie. Aucune information permettant d'identifier le client n'est communiquée.

DMT est-elle légale ?

La vie privée et la confidentialité sont-elles légales ? Le cryptage est-il légal ? Si vous répondez oui à ces questions, alors DMT est légale. Si votre réponse est négative, ayez l'obligeance d'aller paître ailleurs et d'y mourir de votre belle mort. La Fiducie monétaire numérique est une société commerciale de Laissez-Faire City, où le respect de la vie privée et le cryptage sont non seulement légaux mais vont de soi.

DMT est une société qui exploite un système informatique sécurisé (le système DMT). De plus, DMT achète des services informatiques et bancaires auprès d'autres organisations qui fonctionnent en toute légalité dans les endroits du monde où elles sont situées.

Pourquoi alors les étatistes en auraient-il contre DMT ?

C'est notamment en espionnant leurs sujets, et surtout les transactions financières de ceux-ci, que les tyrans protègent leur pouvoir et leurs capacités de contrôle. Les tyrans aiment donc l'idée facile que « certains de vous clients sont peut-être des criminels ». Cela ressemble à l'argument que « le cryptage doit être prohibé parce que des criminels pourraient en faire usage », ou à l'idée que « puisque les criminels pourraient louer des automobiles, il faut interdire les agences de location ». Les tyrans veulent espionner tout le monde afin d'appeler « criminel » quiconque menace leur pouvoir.

Si quelqu'un est un criminel connu et reconnu, alors qu'on le mette en état d'arrestation. S'il n'est pas un criminel, qu'on lui fiche la paix. DMT ne s'occupe pas de la propagande politique mensongère de l'État Big Brother, et n'enquête pas sur la vie de ses clients.

Quand le logiciel DMT sera-t-il disponible ?

Une version bêta sera testée probablement à la fin de cette année. Aucun virement réel ne sera effectué durant ce test. Les Fondateurs de Laissez-Faire City pourront seuls participer au test et, ainsi, se familiariser les premiers avec le logiciel, en récompense de leur contribution à la construction de Laissez-Faire City.

[N.B. : Les Fondateurs de Laissez-Faire City seront anonymes comme tout utilisateur du système. Mais ils seront les seuls à savoir où télécharger le premier logiciel.]

Le test bêta évaluera la flexibilité de la machine virtuelle Java, et fera ressortir les problèmes ordinaires de téléchargement, d'installation et d'utilisation du logiciel.

La mise en marche du système en temps réel est prévue pour la fin du premier trimestre de 2001. Au départ, le système sera aussi réservé aux Fondateurs de Laissez-Faire City, mais il sera accessible à tout le monde en temps utile.

Comment mon anonymat dans le système DMT pourrait-il être compromis ?

C'est vous seul, le client, qui saurez quels comptes vous appartiennent et qui posséderez les renseignements connexes : numéros des comptes, clés privées et signatures DMT relatives à vos fonds. Si vous partagez ces informations ou laissez d'autres personnes accéder à votre ordinateur, ces personnes connaîtront éventuellement vos données DMT confidentielles. DMT remet votre information financière confidentielle entièrement entre vos mains, mais la préservation de cette confidentialité relève ensuite de votre responsabilité.

Quelles monnaies seront disponibles ?

Toutes les monnaies qui composent le Rand de même que le Rand lui-même finiront par être disponibles. (Le Rand est une monnaie composite fondée sur le dollar américain, le yen japonais, la livre britannique, l'euro et l'or.) Au départ, cependant, seul le dollar sera disponible. Nous voulons être sûrs que tout fonctionne rondement avant d'introduire d'autres monnaies. Mais quelle que soit la devise que vous utilisez, pratiquement n'importe quelle banque dans le monde peut virer des dollars américains et débiter votre compte.

Qu'arriverait-il si le gouvernement américain bloquait les comptes ou les transferts en dollars ?

Qu'arriverait-il, en effet ? Si le gouvernement américain veut détruire la crédibilité de sa monnaie comme médium d'échange international, nous dirons : « Je vous en prie ! », et y substituerons simplement une autre devise.

Une question différente, mais qui n'est pas sans relation avec ce qui précède : il ne nous importe pas de savoir d'où viennent nos clients. S'ils sont tous du Moyen-Orient ou de l'Asie du Sud-Est, ça nous va tout aussi bien.

Et si quelqu'un attaque vos serveurs ?

Et si quelqu'un fait sauter votre maison ou viole votre fille ? Il ne sert pas à grand chose de jouer avec des scénarios hypothétiques d'actes criminels.

Parlant de criminels, on se rappellera que la sécurité bancaire a été une affaire privée durant la plus grande partie de l'histoire. Si nous rejetons l'initiative de la violence, nous croyons cependant à la légitime défense et à la protection des biens de nos clients. Nous avons retenu les services contractuels d'agents privés pour s'occuper des voleurs et des canailles.

Rappelez-vous également que les États-Nations ont davantage à perdre que nous dans une guerre de l'information. Interférer avec DMT causerait des ennuis à quelques milliers de clients durant quelques jours. Mais une nation qui fermerait CHIPS ou SWIFT ne s'en relèverait que difficilement. Nous espérons que tout le monde comprend.

Le code source de DMT sera-t-il publié ?

Oui, dès que nous aurons acquis assez d'expérience et que le code se révélera raisonnablement stable. Cela prendra un certain temps, mais rendre le code disponible à tous faisait partie des spécifications du projet original.

Est-ce que cela n'aidera pas vos concurrents ?

Oui, mais nous n'avons pas peur de la concurrence. Pour le moment, il n'y en a pas. Nous serons heureux de voir des concurrents apparaître parce que, pour être un peu cyniques, ils multiplieront les cibles pour les tyrans. Une raison plus fondamentale est que la concurrence facilitera la fourniture de services d'anonymat parce que chaque producteur pourra recourir aux services des autres.

Rappelez-moi à quoi exactement sert le Rand ?

Le Rand est simplement un autre produit de DMT. Il n'est pas relié à l'objectif fondamental de DMT, qui est de fournir un mécanisme de transactions financières anonymes.

Il demeure que certains de nos clients voudront vraisemblablement mettre de l'argent de côté pour le long terme mais en se protégeant contre le risque de dépréciation de la devise choisie. C'est pourquoi le Rand (dont le nom vient de la romancière Ayn Rand et n'a aucune relation avec le rand sud-africain) est une monnaie composite fondée sur une pondération équivalente de l'or et des quatre principales devises utilisées dans le commerce et la finance.

Imaginez le Rand comme « le portefeuille du pauvre ».

La valeur quotidienne du Rand, basée sur le cours de l'or au fixing de l'après-midi à Londres et sur les taux de change observés par la Federal Reserve de New York à 10h, est publiée chaque jour sur le site Web de J. Orlin Grabbe (https://www.orlingrabbe.com/, http://www.aci.net/kalliste/, http://www.xs4all.nl/~kalliste/, http://orlingrabbe.org/).

Qu'est-ce que l'expérience nous a appris sur la valeur du Rand ?

Comme on s'y attendait au moment de la création du Rand, toutes ses composantes (sauf le dollar américain) se sont dépréciées par rapport au dollar. Le Rand a donc diminué en termes de dollars, mais il est resté à peu près stable en comparaison de l'or et du yen japonais, et il a augmenté par rapport à la livre britannique et à l'euro.

Étant donné la taille du déficit du compte courant américain, la hausse du dollar ne peut durer longtemps encore. Mais il s'agit là d'une prévision, et le but d'une unité comme le Rand est de diversifier le risque de change sans égard aux prévisions (qui se révèlent souvent fausses).

Est-il possible que le Rand devienne un jour une devise en soi ?

Oui, on peut imaginer que, tout comme l'ECU (Unité de compte européenne) est devenu l'euro, le Rand devienne un jour une devise séparée. Dans un des scénarios possibles, cela se produirait à partir du moment où des activités économiques fondamentales seraient payées en Rand (des salaires, par exemple). Mais, encore une fois, le métier fondamental de DMT est distinct du Rand. Notre priorité est de fournir l'anonymat et d'assurer le succès de DMT. Nous nous fions au marché pour le reste.

Où puis-je trouver une documentation supplémentaire sur DMT ?

Aux endroits suivants :

« The Digital Monetary Trust » (La Fiducie monétaire numérique), première partie, à http://zolatimes.com/V3.44/dmt1.html;
« The Digital Monetary Trust » (La Fiducie monétaire numérique), seconde partie, à http://zolatimes.com/V3.45/dmt2.html;
« The DMT Rand » (Le Rand de DMT), à http://zolatimes.com/V4.2/rand.html.

Ces trois articles expliquent plus à fond certaines des questions que nous avons seulement effleurées dans les Questions et réponses qui précèdent. (Il peut y avoir de légères différences entre ces trois articles, publiés antérieurement, et le présent document [par exemple, les frais minimums de 20 dollars]. C'est le présent document qui fait foi.)

J. Orlin Grabbe est l'auteur de International Financial Markets (Les Marchés financiers internationaux) et réside au Costa Rica. Sa page d'accueil se trouve à http://www.xs4all.nl/~kalliste/, et son adresse électronique est : orlingrabbe@orlingrabbe.net.

 

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